D'autres fermes éoliennes sont prévues au Sahara Occidental occupé, et toutes sont dans le portefeuille de la compagnie du monarque marocain NAREVA.
D'autres fermes éoliennes sont prévues au Sahara Occidental occupé, et toutes sont dans le portefeuille de la compagnie du monarque marocain NAREVA.
La part des projets éoliens marocains au Sahara Occidental est beaucoup plus importante que ce que l'on estimait auparavant. De nouveaux calculs de Western Sahara Resource Watch estiment que d'ici à 2020, 40% de la production éolienne du Maroc proviendraient des terres occupées. La plus grande partie est contrôlée par la compagnie du roi marocain lui-même.
En décembre 2016, l'office national marocain de l'électricité a lancé un appel d'offres pour installer un réseau d'électricité à très haute tension dans le « sud du Maroc » - la terminologie marocaine pour ce qui est en fait le Sahara Occidental, un territoire largement et illégalement occupé par le Maroc depuis 1975.
Le programme prévu relierait deux parcs éoliens encore en phase de planification : l'usine d'Aftissat (200 MW) et la ferme de Boujdour (400 MW). Les deux projets appartiennent à Nareva - la branche énergétique de la holding royale SNI. Et les deux fermes seraient construites au Sahara Occidental occupé.
Les travaux sur l'usine d'Aftissat sont déjà en cours. La compagnie britannique Windhoist est en train d'ériger 56 éoliennes Siemens.
Ces deux nouvelles usines s'ajoute aux deux autres parcs éoliens que Nareva construit dans le territoire occupé dans le cadre du « projet d'énergie éolienne intégrée » : un programme qui comprend la construction de cinq parcs éoliens d'une capacité cumulée de 850 MW. Deux de ces cinq parcs sont situées au Sahara Occidental. L'un d'entre eux, un parc de 100 MW, devrait également être construit à Boujdour. L'autre parc éolien de 300 MW devrait être construit à Tiskrad, une ville proche de El Aaiún, la capitale du Sahara Occidental. Le programme de 850 MW a été accordé à un consortium d'entreprises dirigé par le géant allemand Siemens, associé à l'entreprise italienne Enel Green Power et Nareva.
L'entreprise éolienne du roi marocain n'est pas la seule à avoir innové dans des projets très controversés d'énergie éolienne au Sahara Occidental occupé. Jusqu'à présent, Siemens est impliqué dans pratiquement tous les parcs éoliens du territoire :
Jusqu'à présent, WSRW n'a pas été en mesure de relier Siemens au parc éolien de 400 MW qui est en cours de construction pour Boujdour.
Avec les nouveaux parcs éoliens prévus à Boujdour, la part de la production au Sahara Occidental occupé dans la production totale d'énergie d'origine éolienne du Maroc dépasserait 40%.
En novembre 2016, WSRW a publié le rapport « Électrifier le pillage », documentant les projets éoliens du Maroc au Sahara Occidental. Ce rapport n'incluait pas les projet de parc éolien d'Aftissat, ni de Boujdour de 400 MW. À l'époque, on pouvait calculer que d'ici 2020, la part provenant du Sahara Occidental dans la production totale d'énergie éolienne du Maroc serait de 22,5% (450 MW sur un total de 2000 MW, comprenant des parcs éoliens opérationnels, prévus et en construction). Maintenant, en incluant les deux nouveaux parcs près de Boujdour, cette part irait jusqu'à 40,3% - car il ne semble pas y avoir de nouveaux projets au Maroc proprement dit (dernières données disponibles de juin 2017).
Une part croissante de tels projets est située dans le territoire occupé du Sahara Occidental, est utilisée pour le pillage des minerais. Le nouveau rapport WSRW le détaille.
Western Sahara Resource Watch lance aujourd'hui un rapport détaillé sur la manière dont le Maroc a l'intention de construire de centrales d'énergie renouvelable de plus de 1000 MW (mégawatts) au Sahara Occidental, un territoire que le Maroc occupe partiellement.
Pour la quatrième année consécutive, Siemens la compagnie d'ingénierie allemande ne répond pas lors de son assemblée générale annuelle de son obtention du consentement du peuple du Sahara Occidental pour opérer sur ses terres.